A bonne enseigne
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A bonne enseigne,
ce dicton est daté de 1382.
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Le mot enseigne est apparut au XIIe siècle. Au Moyen-Âge, les enseignes sont des indications précieuses pour les personnes illettrées.
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Les enseignes se sont imposées pour indiquer les échoppes à une époque où les rues des villes manquaient de noms et de numéros. Elles avaient une visée uniquement commerciale.
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La population étant superstitieuse, il fallait trouver une enseigne représentative plaisante et attirante. Hors de question de mettre un renard mais par contre, le cygne était considéré de bonne augure. Le cygne est un des symboles de la vie romantique du XVIIIème siècle. Il est symbolise de pureté, de lumière et d’amour dans de nombreuses cultures. Étant un oiseau aquatique et donc lunaire, il est également associé aux émotions et à la spiritualité. .
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Le mot cygne date de la fin du XIIe siècle et il remplace cingne en 1313.
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En vous plongeant dans le livre » Le Quartier Colbert » de l’historien Tourangeau Pierre Oudin, vous apprendrez l’existence d’une enseigne en bois qui se trouvait autrefois à l’entrée de la Rue du cygne.
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Pour en savoir plus, nous avons l’idée de solliciter le Service des Archives municipales de Tours.
« La rue du Cygne s’appelait autrefois rue Malyentras ou Malientra. Cette appellation est attestée dès le XIIIème siècle. Ce nom vient de la présence de l’entrée de l’ancienne prison de la justice municipale, juridiction remplacée par les lieutenants généraux de police. Malyentras signifiait « entrée de malheur » pour ceux qui étaient condamnés à y séjourner « .
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» L’enseigne d’un cygne sur le pan coupé d’une maison lui a donné son nom actuel. Cette sculpture en calcaire est citée en 1628. Ce cygne blanc était surmonté d’une croix, ce qui fait dire par certains que ce nom de « Cygne » doit en fait s’écrire « Signe » (Signum), en raison du voisinage de l’Hôtel de la Chancellerie. L’orthographe se serait alors corrompue de « Signe » en « Cygne ». La tradition rapporte que le passant arrivant au niveau de cette rue se signait pour conjurer le mauvais sort qui pouvait un jour le mener dans la prison « .
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» Ayant disparu lors de la révolution, elle est remplacée par un bois sculpté reposant sur une élégante console en ronde-bosse. Le nom de Rue du Cygne est confirmé par délibération du 26 décembre 1815 « .
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C’est à Paris, rue du cygne dans le 1er arrondissement, qu’on trouve l’enseigne AU BEAU CYGNE. Une fresque de carreaux de faïences, située au croisement de la Rue du cygne et Saint-Denis, ce cygne gracieux nous inspire et nous voulons en savoir plus.
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La Rue du cygne à Paris date de 1280. Le mot cygne date de la fin du XIIe siècle et il remplace cingne en 1313. C’est une ancienne auberge » Maison o Cingne » et c’est son enseigne qui a donné le nom à la rue et non l’inverse.
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Les enseignes rébus étaient très nombreuses dans Paris, celle-ci en est une survivance. Ce type d’enseigne apparaît dès le XVIe siècle. Le signe de la croix était à l’origine une enseigne pieuse, censée protéger les buveurs.
Elle devint un moyen révérencieux, à l’égard de l’Église, d’indiquer la présence d’une taverne ou un cabaret. Les enseignes rébus étaient très nombreuses dans Paris, celle-ci en fer peinte provient du café » Au Cygne de la Croix » 17, rue Berger Paris 1er. Acquis auprès du dernier propriétaire de l’établissement, décembre 1969.
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A Blois, ce cygne percé d’une flèche est le symbole de Claude de France. Fille de Louis XII, elle devint reine de France en épousant François 1er en 1515.
Claude de France mit au monde sept enfants et dans les croyances de l’époque, on attribua au cygne des vertus de fertilité.
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Enseigne de la pharmacie Kelber à Colmar dont le cygne était l’emblème
Cette enseigne se situe à l’angle de la rue des Boulangers et de la rue des Têtes. Elle a été réalisée en 1927 par la ferronnerie GREINER et dessinée par HANSI. Elle représente sous la potence un apothicaire devant un mortier et un pilon. L’Alsace est la région Reine des enseignes.
Nous étions à la Bibliothèque de la Société archéologique de Touraine, lors des journées du patrimoine 2020. Ses bénévoles ont mis à jour un article datant de 1963 que nous mettons en partage.
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Pendant longtemps on a cru que tous les cygnes étaient blancs ; jusqu’au jour où on a découvert en Océanie une espèce au plumage de couleur noire.
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Avant de conclure, en s’intéressant aux enseignes du cygne, nos recherches nous mène à Bruxelles, mais nous avons un doute sur l’authenticité de l’animal, car nous pensons qu’il s’agit de la représentation d’une oie.
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» Il n’y a pas de mal à être né dans une basse-cour lorsqu’on sort d’un œuf de cygne »
Hans Christian Andersen – 1856
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Publié le 7 avril 2021
Publié par Foirelerigolo